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La femme et le RDPC

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Une véritable histoire d’amour

30 ans après Bamenda, elles expriment leurs remerciements et disent leur reconnaissance au président Paul Biya pour les avancées obtenues dans l’amélioration des conditions de la femme.

1985-2015. Un parcours éloquent pour le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (Rdpc) qui célèbre ses 30 ans le 24 mars 2015. A sa création au congrès de Bamenda en 1985, les femmes se sont appropriées la politique insufflée par le nouveau président national Paul Biya à leur endroit : « La femme sage bâtit sa maison et la femme insensée la détruit de ses propres mains », se souvient Régine Ongolo, militante de la première heure et conseillère au Bureau national de l’Organisation des femmes du RDPC.

qualifiées par le président national de « Gardiennes de la maison RDPC », les femmes ont su prendre acte de cette lourde charge qu’elles s’engagent à assumer, alors que le président Paul Biya s’est lancé dans une opération de rétablissement de l’équité par un élan de promotion du genre, aussi bien de la militante du RDPC que de la femme camerounaise. Car jusqu’à Bamenda en 1985, le rôle de la femme se limitait au social.

Aujourd’hui tout a changé. Depuis le Congrès deuxième congrès ordinaire du parti à Yaoundé en 1996, la femme du Rdpc fait désormais la politique au même titre que les hommes. « Nous avons des femmes qui sont présidentes de section RDPC, chefs de délégation lors des manifestations et descentes du Parti sur le terrain, présidentes des Commissions. Ce qui n’était pas courant », relève Régine Ongolo avec beaucoup d’émotions. Dans l’administration camerounaise, on voit aujourd’hui des femmes à différents postes de responsabilité : ministres, directeurs, sous-préfets, colonels, commandants de compagnie, etc. Bref, la femme a désormais son mot à dire dans la prise de décisions dans notre pays. Car, souligne toujours Régine Ongolo qui a vu arriver toutes ces mutations, « La femme camerounaise est consciente des défis qui sont les siens. On ne la nomme par exemple pas pour combler des vides. Mais parce qu’elle est capable de faire son travail ».

L’on assiste depuis l’avènement du régime Biya en 1982 à un accroissement du rôle de la femme. D’abord avec la création en 1984 d’un ministère de la Condition féminine, chargé de « Promouvoir les mœurs destinées à faire respecter les droits de la femme camerounaise dans la société, à faire cesser toute discrimination à son égard et à accroître les garanties d’égalité dans le domaine politique, économique, social et culturel ». Ce ministère a également progressé pour être aujourd’hui chargé de la Promotion de la Femme et de la Famille.

L’impulsion donnée à la condition de la femme au 2ème Congrès ordinaire du Rdpc, les 17, 18 et 19 décembre 1996, où les organisations des femmes et des jeunes du parti (Ofrdpc et Ojrdpc) sont passées du statut d’organisations annexes à celui d’organisations spécialisées a beaucoup contribué à émanciper et libérer les énergies au sein de la gent féminine.Davantage de femmes font leur entrée au Bureau politique et au Comité central, ainsi que de nombreux jeunes. Dès lors, l’Ofrdpc est chargée d’assurer l’entière intégration des femmes politiques dans tous les domaines de la vie nationale. À cet effet, elle conçoit et met en œuvre des programmes à caractères économique, social, culturel et politique. Il n’est pas inutile de mentionner que ce congrès a fixé à 30 % le quota de représentation des femmes dans les différentes institutions de l’État. Régine Ongolo, témoins de l’histoire raconte : « Dans son discours de politique générale au 2ème Congrès ordinaire du Rdpc, le président national a assuré les femmes d’une meilleure représentativité dans les instances de prise de décision à hauteur de 30 %. Ainsi, dans son discours-programme prononcé à Maroua le 2 octobre 1997, il a promis entre autres de faire en sorte que les femmes soient représentées dans toutes les instances dirigeantes du pays». Des paroles, nous sommes passés aux actes.

Au cours des trois dernières décennies, des progrès remarquables ont été réalisés en matière de scolarisation des femmes. Dans l’enseignement supérieur, elles constituent un peu plus de 36 % de l’effectif total des étudiants des universités d’État. Pour ce qui est des grandes écoles, l’exemple particulier de l’École nationale d’administration et de magistrature (Enam) mérite d’être retenu. Il s’agit de de la filière Administration générale où se recrutent les autorités administratives. Preuve que la participation de la femme à la prise de décision a pris du galon. Toute chose qui permet de révolutionner la physionomie de l’administration camerounaise.

30 ans après Bamenda, des pesanteurs persistent, même si on peut relever de nombreuses avancées. La promotion de la femme reste pour l’heure une préoccupation du président de la République et président national du Rdpc, Paul Biya.

Muriel Zang