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Contre la violence et la partition du Cameroun

L’Onu pour l’unité et l’intégrité 

Selon le porte-parole d’António Guterres, le Secrétaire général de l’Onu condamne les atteintes à l’unité nationale et à l’intégrité du territoire perpétrées depuis septembre 2017 dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

Ce n’est décidément pas du côté de l’Organisation des Nations Unies (Onu) que les extrémistes anglophones trouveront une oreille attentive. En effet, le nouveau patron de cette instance, le Portugais António Guterres a réaffirmé le 28 septembre 2017, l’attachement de l’Onu à l’unité du Cameroun et à la préservation de la paix. C’était à travers un communiqué rendu public par son porte-parole, Stéphane Dujarric de La Rivière.

M. Guterres réaffirmait ainsi la position déjà connue de l’Onu sur cette crise. Lui qui, on s’en doute, était pleinement informé et sensibilisé sur les projets que nourrissaient les mouvements indépendantistes pour le 1er octobre 2017. Cette position de l’Onu a le mérite de sa constance, de sa clarté et sa précision : la sécession, ou une quelconque autre forme d’émancipation politique des deux régions concernées n’est pas à l’ordre du jour. Mieux encore, l’administration onusienne qui l’avait déjà affirmé en avril lors de la visite au Cameroun de François Louceny Fall, le représentant spécial du Sg de l’Onu pour l’Afrique centrale, envisage sérieusement de s’impliquer davantage pour ramener la paix et la stabilité en zone anglophone, au moyen du dialogue.

Il s’agit donc d’un désaveu supplémentaire que les sécessionnistes viennent de subir, après qu’ils aient écumé les couloirs de la 72ème Assemblée générale de l’Onu en septembre, sans jamais rencontrer un seul officiel.

A la suite du Sg de l’Onu, la Secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland a lancé à son tour un appel pour la paix, l’unité et la non-violence au Cameroun. La preuve que la situation qui prévaut, notamment les menaces sécessionnistes et le climat de terreur que des groupes terroristes y font régner ne sont pas acceptés par la communauté internationale.

Par contre, la majorité des Camerounais qui souhaite la paix et la préservation de l’Etat dans sa forme actuelle et accorde la priorité au dialogue, se retrouve confortée dans sa position. Il en est de même des pouvoirs publics qui gardent la main tendue en direction des deux régions concernées, et des leaders politiques de tout bord, pour qui la sécession n’est vraiment pas une alternative au Nord –Ouest et au Sud-Ouest.

LCA

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